Exposition du
27/06/2014
05/07/2014
FLAVIEN LOUIS
Pour son dernier examen avant les vacances d’été, Mlle à trouvé un précepteur hors du commun qui l’aidera à réviser ses leçons et à développer sa méthodologie !
Ce précepteur hors du commun se nomme Flavien Louis, et après analyse de son CV, on apprend qu’il vient originairement de la Drome, qu’il a suivi un cursus d’illustrateur en passant par la Belgique et l’Italie, qu’il à débuté un jour dans l’illustration jeunesse en gagnant des concours vers Bologne, qu’il à édité un album, qu’il s’est par la suite orienté vers un travail de recherche plus graphique et qu’il enseigne désormais les Arts Plastiques en Haute-Savoie, ou il crée toujours en parallèle des affiches et programmes pour différents évènements locaux.
Enfin bref, le CV parfait pour accomplir une mission d’accompagnement d’apprentissage chez Mlle.
Mais dans ce CV qui nous a été donné à lecture, c’est le partie divers/hobbies qui nous à le plus fortement intéressé en terme de références !
On y apprend que ce précepteur a un goût prononcé pour les marchés aux puces, les vieux greniers et les ouvrages anciens, qu’il collecte photos d’anonymes, gravures classiques ou dessins d’enfants qui sont la base de son travail, qu’il utilise des médiums comme la gravure, le collage ou encore le dessin lui permettant de construire un travail protéiforme aux teintes surréalistes qui oscille entre poésie et humour.
Pour son exposition chez Mlle, il présentera ses travaux et il descendra aussi de sa montagne avec une micro-édition sous son bras : le FACES BOOK !
Il nous explique qu’au cours du XIXe siècle, l’art du portrait atteint un sommet grâce à la photographie.
Que l’on peut donc immortaliser les moments les plus solennels de l’existence et que l’on garde après leur mort une image « fidèle » des membres illustres de la famille.
Puis les générations passent et on oublie qui est Madame ou Monsieur sur les images jaunies au fond du placard. C’est ainsi que l’on retrouve des albums de photos du début du siècle dans les rebuts des marchés aux puces.
Parallèlement, avec la démocratisation de la photographie dans le courant du XXe siècle, l’apparition du numérique et des réseaux sociaux, le portait se désacralise, se décomplexe, devient trivial.
Aujourd’hui, toute occasion est bonne pour se prendre en photo afin de tenter d’exister instantanément aux yeux du monde, comme l’illustre la multiplication exponentielle des selfies.
La micro-édition Faces book propose de se réapproprier par le dessin ces portraits tombés dans l’oubli. De faire entrer en collision ces corps aux postures hiératiques avec la vision contemporaine du portrait ; de redonner une identité, une vie à ces images, à ces corps sans référent.
Ce sera donc à vous, spectateurs habituellement passifs et voyeuristes, de jouer pour réinventer un panthéon familial, communautaire ou imaginaire en complétant au gré de vos envies ce livre de visages.
http://flavienlouis.blogspot.fr/
Alors ?
Qui veut assister à cette première leçon de révision que nous donnera Flavien chez Mlle ?
Vous tous !
Super !